Commentaires bibliques
sur les lectures du Lectionnaire oecuménique révisé

Synopsis des livres de la Bible

La Bible se divise en deux : l’Ancien Testament, qui témoigne de la révélation de Dieu à son peuple et de l’histoire du peuple saint d'Israël, et le Nouveau Testament.

Certains livres de l’Ancien Testament sont dits « deutérocanoniques », c'est-à-dire non essentiels à la compréhension de la foi. Les Églises — et les exégètes — ne s’entendent pas tous sur le contenu exact de l’Ancien Testament. Ainsi, on retrouve 43 livres dans l’Ancien Testament de la Bible de Jérusalem, mais seulement 39 dans la Bible de Louis Segond.

Quant au nouveau Testament, il comporte 27 livres. Les quatre évangiles témoignent de la vie et du ministère de Jésus-Christ, tandis que les Actes des apôtres et les 21 épîtres traitent de l’implantation de l’Église primitive. Enfin, un dernier volume, l’Apocalypse, termine la Bible.

Note : Les synopsis des livres bibliques apparaîtront graduellement sur cette page.

L’Ancien Testament

Le Pentateuque

Les livres historiques

Les livres poétiques et sapientiaux

      Les Psaumes

Les livres prophétiques

Les livres deutérocanoniques

Le Nouveau Testament

Les évangiles

Les Actes des apôtres

Les épîtres pauliniennes

Les épîtres catholiques

L’Apocalypse

 

Le Pentateuque (les livres de la Loi)

Le Pentateuque est formé des cinq premiers livres de la Bible. Les Juifs désignent ces livres comme la Torah. On les désigne parfois comme la Loi, bien que Torah signifie « enseignement ».

La Genèse – Gn

La Genèse est le premier livre de la Bible. Elle commence par deux versions du récit de la création qui n’ont aucune prétention scientifique mais servent plutôt à définir pourquoi nous sommes sur terre. Le récit d’Adam et d’Ève précise que nous devons prendre soin de toute la création, sous la juridiction de Dieu. Ce livre se poursuit avec l’histoire des patriarches : Abraham, qui conclut une alliance (un traité) avec Dieu, Isaac, Jacob et Joseph.

L’Exode – Ex

L’Exode est le second livre de l’Ancien Testament. L’histoire est centrée sur le sauvetage (du peuple choisi) de sa captivité en Égypte et de la conclusion de la grande alliance (de l’accord avec Dieu) au mont Sinaï.

Le Lévitique – Lv

Début.

Les Nombres – Nb

Le livre des Nombres débute par le premier recensement d’Israël, d’où le nom du livre. Après plusieurs chapitres de lois, le narratif débute au chapitre 9. On suit alors le peuple d’Israël dans son périple de 38 ans depuis l’extrémité Sud de la péninsule du Sinaï jusqu’à Moab, dans l’Est de la Palestine. Ce livre n’est pas un compte-rendu historique au sens moderne mais plutôt un récit des actions de Dieu tout au long de l’histoire et une indication de la façon qu’il agira encore pour son peuple.

Le Deutéronome – Dt

Le Deutéronome est un livre d’instructions. Il rappelle la mission et le destin d’Israël, surtout en rappelant l’histoire telle qu’enregistrée dans les quatre premiers livres. Il met l’accent sur l’enseignement à toutes les générations. Moïse s'adresse au peuple d’Israël avec autorité et au nom de Dieu, alors qu’il s’apprête à entrer dans la Terre promise.

Début.

Les livres historiques

Le livre de Josué – Jos

Le livre de Josué traite de la conquête de la Terre promise (la Palestine). Dieu a promis à leurs ancêtres qu’ils occuperaient un jour ce territoire. La livre débute par la traversé du Jourdain, puis relate les récits des conquêtes militaires réalisées sous la direction de Josué, lesquelles ont permis au peuple d’Israël de contrôler toutes la région montagneuse et le désert du Néguev. Le livre décrit également la répartition des terres à chaque tribu et se termine par l’allocution finale de Josué au peuple.

Le livre des Juges – Jg

Le peuple d’Israël est établi en Terre promise. Les Juges parlent de la conquête progressive de la grande portion de la Palestine qui n’était pas encore la leur. Ce livre traite des revers, au cours desquels les Israélites furent sous le joug de peuples païens, et attribue ces malheurs aux écarts de la voie de Dieu. À chaque écart, un chef sage et charismatique, un juge, se manifeste comme porte-parole de Dieu pour libérer Israël de ses oppresseurs.

Le livre de Ruth – Rt

Ce livre raconte une courte histoire qui se passe autour de l'an -1000, tandis que des commandants d'armée dirigeaient Israël. Ils recrutaient des miliciens au besoin et restaient en poste pour régler les différents au sein de la communauté. Ce livre en est un d'amour et de fidélité. Il décrit comment Ruth, une veuve moabite au sein d'une famille juive, redonne à sa belle-mère le goût de la vie. Vers la fin du livre, Ruth est enceinte d'un fils qui sera le grand-père de David. Il y a là un message : il est acceptable de marier un étranger. Nous ne savons pas précisément à quelle date ce livre fut écrit, mais le message fournit quelques indices. À certaines époques, on blâmait les païens pour le piètre état de la moralité israélienne. Ces païens immigraient en Israël par mariage inter-religieux, de sorte que l'on s'opposait au mariage de non-israéliens. L'interdiction de mariages inter-religieux s'est produite deux fois: à l'époque de Josias et de Jérémie (vers l'an -600), et à celle de Néhémie (vers -450).

Le premier livre de Samuel – 1 S

À l’origine, ces deux livres n’en formaient qu’un. Ils furent séparés lors de la rédaction des Septante, la traduction grecques des Écritures hébraïques réalisée autour de l’an -250. Le premier livre de Samuel débute par le récit de la vie de Samuel, d’où le nom. 1 Samuel est le premier de quatre volumes qui traitent de l’histoire des rois d’Israël. Samuel y est sacré comme premier roi. Viennent ensuite l’histoire du roi Saül puis l’apparition de David comme personnage important.

Le deuxième livre de Samuel – 2 S

À l’origine, ces deux livres n’en formaient qu’un. Ils furent séparés lors de la rédaction des Septante, la traduction grecques des Écritures hébraïques réalisée autour de l’an -250. Le premier livre de Samuel débute par le récit de la vie de Samuel. Le second livre raconte le règne de David, au cours duquel il prend graduellement le contrôle du pays de Juda (au sud), pour devenir à la fois roi de Juda et d’Israël (au nord).

Début.

Le premier livre des Rois – 1 R

À l’origine, ces deux livres n’en formaient qu’un. On y poursuit le récit de la monarchie entrepris dans les deux premiers livres de Samuel. Le premier livre des Rois commence avec la mort de David et le couronnement de Salomon, et raconte son règne jusque vers l'an -870. Il traite notamment de la séparation d'Israël en deux territoires : Israël au nord et Juda au sud. Bien que ces deux livres s’apparentent à un traité d’histoire politique (certains rois y paraissent bons et d’autres mauvais), ils relatent la trahison qui aura mené à la pertde l’identité nationale et d’autonomie.

Le deuxième livre des Rois – 2 R

À l’origine, ces deux livres n’en formaient qu’un. On y poursuit le récit de la monarchie entrepris dans les deux premiers livres de Samuel. Le second livre poursuit le récit des monarchies d’Israël et de Juda, et couvre les années -850 à -585 (environ). Au cours de cette période, Israël tombe aux mains des Assyriens (en -721) et Juda aux mains des Babyloniens (en -586). Bien que ces deux livres s’apparentent à un traité d’histoire politique (certains rois y paraissent bons et d’autres mauvais), ils relatent la trahison qui aura mené à la pertde l’identité nationale et d’autonomie.

Le premier livre des Chroniques – 1 Ch

Le deuxième livre des Chroniques – 2 Ch

Début.

Le livre d’Esdras – Esd

Les livres d'Esdras et de Néhémie sont considérés ensemble car ils offrent un compte-rendu des événements qui surviennent après le retour des exilés de Babylone : essentiellement la reconstruction du Temple et des murs de la cité de Jérusalem. Dans ces deux livres, on y trouve une liste de ceux qui reviennent et des officiers du Temple. Ces livres parlent du renouvellement de la liturgie au Temple et de l'établissement d'un programme d'enseignement afin de transmettre les traditions légales et les rites. La Loi de Moïse est au centre de cet enseignement ; il est donc vraisemblable que la Loi prit sa forme finale durant la vie d'Esdras. La Loi devient la référence en matière de comportement juste. Une partie du livre Esdras est écrite en aramaïque impérial, la langue utilisée par la cour perse lors des échanges avec ses sujets aux quatre coins de l'empire.

Le livre de Néhémie – Né

Les livres d'Esdras et de Néhémie sont considérés ensemble car ils offrent un compte-rendu des événements qui surviennent après le retour des exilés de Babylone : essentiellement la reconstruction du Temple et des murs de la cité de Jérusalem. Dans ces deux livres, on y trouve une liste de ceux qui reviennent et des officiers du Temple. Ces livres parlent du renouvellement de la liturgie au Temple et de l'établissement d'un programme d'enseignement afin de transmettre les traditions légales et les rites. La Loi de Moïse est au centre de cet enseignement ; il est donc vraisemblable que la Loi prit sa forme finale durant la vie d'Esdras. La Loi devient la référence en matière de comportement juste.

Tobie – Tb

Ce livre est deutérocanonique.

Judith – Jdt

Ce livre est deutérocanonique.

Esther – Est

Le livre d'Esther est déroutant, car on n'y retrouve aucune référence explicite à Dieu (quoi qu'il y a peut-être quelques références implicites). Il s'agit d'une nouvelle émouvante qui décrit comment les Juifs se sont enfuis pour éviter d'être annihilés en Perse. Le récit se passe autour de la cour royale d'Ahasuerus (Xerxes), qui régna de -486 à -465. C'est une reine juive, Esther, qui met son titre et peut-être sa vie en jeu pour renverser l'édit royal et faire pendre le vizir. Écrit beaucoup plus tard, ce livre explique l'origine de la fête juive du Purim, l'une des deux seules fêtes non prescrite par la Loi de Moïse. Les thèmes d'aide divine aux juifs persécutés et de destruction de leurs ennemis se retrouvent également dans d'autres livres écrits après l'exil, comme ceux de Judith et de Daniel.

Une partie de ce livre est deutérocanonique.

Le premier livre des Maccabées – 1 M

Ce livre est deutérocanonique.

Le deuxième livre des Maccabées – 2 M

Ce livre est deutérocanonique.

Début.

Les livres poétiques et sapientiaux

Job – Jb

Le livre de Job traite de la souffrance, en cherchant à répondre à cette question : pourquoi Dieu laisse-t-il ses fidèles souffrir ? Écrits en prose, les deux premiers chapitres parlent d’un individu légendaire du Judaïsme : Job. Dans ce récit (probablement très ancien), un homme juste est mis à l'épreuve : est-il aussi imbu de l’esprit de Dieu qu’il y paraît ou n’est-ce qu’une façade résultant de sa richesse et de son statut social ? Sa fidélité sans faille, malgré qu’il soit dépossédé de tout, démontre qu’il est véritablement un saint homme. D’ailleurs, à l’acte final de ce drame, Dieu lui rend sa grandeur.

La plus grande partie de ce livre est en poésie et semble être écrite plus tard. Elle cherche à trouver la signification de la justice de Dieu et de la souffrance. Des dialogues avec les « amis » de Job permettent de constater que la sagesse vient de Dieu. Les humains ne peuvent la trouver par eux-mêmes : Dieu la donne à ceux qui le louent.

Les Psaumes – Ps

Les psaumes sont une anthologie de collections. Ils furent écrits durant plusieurs siècles, depuis l’ère du temple de Salomon (vers l’an 950 avant Jésus-Christ) jusqu’après l’exil (vers l’an -350).

On retrouve cinq catégories de psaumes : des cantiques de louanges, des lamentations, des hymnes d’actions de grâces, des odes royales et des poèmes de sagesse. On retrouve cinq livres dans ce recueil, et une doxologie à la fin de chacun d’eux (« Béni soit... Amen et Amen »).

Début.

Les Proverbes – Pr

Un proverbe est un énoncé concis exprimant une vérité d'une façon frappante et facile à retenir. La plus grande partie de ce livre est formée d'enseignements d'un érudit (le père) à son étudiant (le fils) sur la façon morale de mener sa vie, en respectant Dieu comme il lui sied. Pour vivre, il faut faire des choix ; il faut donc être informé, formé et persuadé de faire les bons choix. L'objectif de la vie est l'atteinte de la sagesse, c’est-à-dire l'intégrité aux yeux de Dieu. La sagesse apporte ses récompenses : « Le fruit de l’humilité, de la crainte de l’Éternel, c’est la richesse, la gloire et la vie. (Pr 22, 4) Ou encore, « le commencement de la sagesse, c'est la crainte de l’Éternel et la science des saints, c’est l’intelligence. » (Pr 9, 10) Ou, d’une autre manière, « La crainte de l’Éternel est le commencement de la science » (Pr 1, 7) et l'humilité est plus importante que l'honneur. Le contraire d’un sage est un insensé et « les insensés méprisent la sagesse et l'instruction ».

Il est difficile de dater les Proverbes. Les maximes et les poèmes semblent avoir été rassemblés en anthologie après l'exil (vers l'an 400 av. JC), mais certaines maximes datent probablement de l'époque de Salomon. Salomon était reconnu pour sa sagesse. Certains dictons sont aussi connus dans d'autres cultures du Proche-Orient, et ont été assimilées à la tradition juive.

L’Ecclésiaste (Qohélet) – Qo

Le Cantique des cantiques – Ct

Appelé Cantique des cantiques (d’après les premiers mots du livre) ou Cantique de Salomon, ce titre signifie « le plus grand cantique » dans la phraséologie hébraïque. Ce livre contient des poèmes et des hymnes sur Israël ; ils parlent d'amour et de dévouement et sont écrits comme un dialogue entre une femme (la fiancée) et un homme (le fiancé). Certains poèmes datent sans doute de l'époque de Salomon, mais des emprunts au Perse et au Grec laissent penser qu'ils ont été composés plus tard. Ce type de poésie était en vogue au Moyen-Orient vers l'an 400 ou 300 av. J.-C.

Selon les préceptes juifs, ces cantiques ont également une autre signification : l’amour entre Dieu et son peuple (l’homme et la femme sont alors le Seigneur et Israël). Les Chrétiens ont une allégorie similaire entre le Christ et l'Église. Mais la signification primaire de ce texte est littérale : l’amour (incluant l'amour sexuel basé sur des instincts humains) est béni parce qu’il fait partie de la création de Dieu; on doit l’apprécier et en profiter.

Début.

Le livre de la Sagesse – Sg

Ce livre fait partie des livres de l’Église depuis les tout débuts. Pour certains chrétiens, il s’agit d’un livre apocryphe (« un livre caché »), tandis que pour d’autres, il s'agit d’un livre en bonne et due forme de l’Ancien Testament.

Jusqu’à ce que ce livre soit écrit (vers l’an 50 av. J.-C.), tout ce qu’on pouvait espérer à la mort fut d’exister dans un état indéterminé. La Sagesse affirme que d’être créé à l’image de Dieu implique que l’on partage son immortalité. Seuls les pieux, les éthiques jouiront de la vie éternelle. Ceux qui dévient des voies de Dieu seront punis et disparaîtront dans le néant.

Ce livre est deutérocanonique.

L'Ecclésiastique (le Siracide) – Si

Ce livre est aussi connu comme le livre de Ben Sira et comme l’Ecclésiastique, ce qui signifie livre d’église. Il fait partie des livres apocryphes des Bibles protestantes et des livres deutérocanoniques de l’Église catholique romaine. Les fidèles du judaïsme l’ont exclu de la Bible, tout comme les réformistes protestants.

Nous savons (Si 50, 27) que ce livre fut écrit par Jésus Ben Sira (Jésus, fils de Sira), natif de Jérusalem, qui dirigeait une école d’étude biblique pour jeunes hommes juifs. Rédigé vers 180 av. J.-C., ce livre est fidèle à l’héritage et à la tradition juifs de l’auteur, et fait appel à des concepts d’autres cultures lorsqu'ils sont compatibles avec cet héritage.

Ce livre est deutérocanonique.

Début.

Les livres prophétiques

Isaïe – Is

Le livre d’Isaïe (ou d’Ésaïe) peut être divisé en deux (et peut-être même en trois) parties. Les chapitres 1 à 39 ont été écrits avant l’exil, entre les années 740 et 700 qui précèdent notre ère. Ce furent des années difficiles pour le royaume du sud, Juda : il a mené une guerre dévastatrice contre la Syrie, les Assyriens ont conquis Israël (le royaume du nord) en 723 et menacent Juda. Isaïe estime que la cause de ces événements est l'injustice sociale qu'il condamne et contre laquelle il s'acharne vaillamment.

Les chapitres 40 à 66 furent écrits durant l’exil à Babylone et peu après le retour. Ils sont remplis d'un message de confiance en Dieu et de l'espoir que Dieu mettra fin sous peu à l'exil.

Certains spécialistes considèrent que les chapitres 56 à 66 constituent une troisième section et qu'elle fut écrite après le retour de la Terre promise. Ces chapitres traitent d’espérance et de désespoir ; ils admonestent le peuple pour ses péchés et son adoration d’autres dieux. Comme la seconde section d'Isaïe, celle-ci traite de l'espoir que Dieu restaurera bientôt Jérusalem dans sa gloire et établira bientôt une nouvelle demeure pour tous les peuples.

Jérémie – Jr

Nous apprenons au chapitre 1 que Jérémie est né ou qu’il a entrepris son ministère en l’an 627 av. J.-C. Au cours de sa vie, Babylone a remplacé l'Assyrie comme super-puissance du Moyen-Orient. Jérémie fut témoin d’un retour en vogue de la prière au Seigneur (sous le règne de Josias de Judée), puis d’un retour au paganisme (après la mort de Josias). Lorsque Babylone captura Jérusalem en 587, Jérémie émigra en Égypte. Dieu l’appela à être prophète en Judée et dans les pays avoisinants, en cette ère de tumultes politiques et religieux.

Début.

Les Lamentations – Lm

En l’an 587 av. J.C., l’armée babylonienne détruisit Jérusalem et son temple, et déporta bon nombre de ses habitants, n’y laissant que les pauvres et les faibles. Les cinq poèmes qui forment ce livre ont sans aucun doute été écrits en Palestine en cette ère de crise politique, sociale et religieuse. Ces lamentations était peut-être récitées au lieu du Temple. Une tradition ancienne laisse penser que l’auteur était Jérémie — surtout parce que 2 Ch 35, 25 dit qu’il prononçait une lamentation sur la mort du roi Josias à Megiddo. Or, les Lamentations déplorent la perte de la cité et non du roi. On considère donc que ce livre est anonyme.

Baruch – Ba

Ce livre se situe durant l’exil à Babylone (peu après 600 av. J.-C.), mais il a probablement été rédigé entre 200 et 60 av. J.-C. On l’attribue à Baruch, ami et secrétaire de Jérémie. D’après Jérémie 43, 1-7, les deux hommes semblent avoir été emmenés en Égypte en 582 av. J.-C., mais la tradition plus récente dit que Baruch est allé à Babylone. Baruch 1, 15 – 2, 19 est essentiellement un calque de Daniel 9, 4-19 ; le livre de Baruch a donc été écrit après celui de Daniel. Comme c’est le cas de plusieurs livres apocryphes, la plus grande partie de ce livre vient de passages copiés ou paraphrasés de livres de l’Ancien Testament. Baruch, le secrétaire de Jérémie, était méticuleux ; il n’aurait pas fait les nombreuses erreurs trouvées dans Ba 1, 1-14.

Ce livre est deutérocanonique.

Ézéchiel – Éz

Ézéchiel était un prophète et un prêtre. Son ministère débuta avant la conquête de Juda en 587 av. J.-C. et se poursuivit tout au long de l’exil en Babylone. Ce livre est le fondement de la littérature apocalyptique (ou visionnaire) juive et chrétienne (cf. Apocalypse). Ce livre contient beaucoup d’aspects étranges que nous ne comprenons pas (comme Ézéchiel qui mange un rouleau) ; mais le message du prophète aux exilés est clair : il leur assure que Dieu réside parmi eux et qu’il est impliqué dans le déroulement quotidien des événements, de sorte qu’Israël et toutes les nations « puissent savoir que je suis le Seigneur ». C’est la première fois que nous voyons l’importance de l’individu et de sa relation avec Dieu. Il apporte un message d’espoir au peuple dispersé et découragé : Dieu leur rendra leur terre et leur temple.

Début.

Daniel – Dn

Ce livre est le plus récent de l'Ancien Testament. Les six premiers chapitres racontent l'histoire de Daniel et sont mis en scène aux cours de Babylone et de Perse. Les chapitres 7 à 12 présentent des visions sur la fin des temps. L'apocalypse était un style populaire à l'époque, tout comme la nouvelle de nos jours. Ces chapitres sont le premier exemple d'apocalypse qui parvint jusqu'à nous, et des apocalypses ont été écrites jusque vers l'an 200 de notre ère. Les apocalypse étaient généralement écrites dans des époques d'angoisse du pays ou de la communauté. Le livre de Daniel date de l'époque du roi séleucide (hellénique) Antioche IV Épiphane (-174 à -164), un dirigeant qui chercha à éradiquer le Judaïsme.

Une partie du livre est deutérocanonique.

Osée – Os

Natif du royaume du nord, Israël, Osée a prophétisé durant les décennies qui ont pécédé la conquête du royaume par les Assyriens en l'an -721. C'était une époque de guerres et d'anarchie. Quatre rois d'Israël furent assassinés en 14 ans. Le mariage d'Osée à un prostituée symbolise la relation d'Israël avec Dieu. Le peuple d'Israël ne respecte plus son alliance avec Dieu. La femme d'Osée le laisse après lui avoir fait trois enfants ; mais Osée la reprend de façon publique — chose impensable dans la culture israélienne de l'époque. Sa propre vie est l'incarnation de l'amour rédempteur de Dieu. Dieu aura de la compassion pour Israël et n'abandonnera pas son peuple.

Joël – Jl

Le premier verset nous indique que ce livre est écrit par Joël, « fils de Penuel ». Nous ne connaissons pas ce Joël, car il n’en est fait aucune autre mention dans l’Ancien Testament ; toutefois, ce livre nous en identifie quelques caractéristiques. Premièrement, il était un prophète, car il y avait douze livres prophétiques, dont celui-ci, à la fin de l’Ancien Testament. Deuxièmement, il sait apprécier le culte au Temple. Il mentionne plusieurs officiels sans jamais mentionner de rois ; il a donc probablement vécu après le retour d’exil. Ce livre fut écrit au plus tôt en 515 av. J.-C., après la reconstruction du Temple. On y mentionne également Sidon (détruit en 343 av. J.-C.), donc ce livre a été rédigé avant cela.

Il commence en décrivant une plaie de sauterelles et une sécheresse, qu’il interprète comme punitions de Dieu. Leurs effets sont catastrophiques... Les gens se repentent et Dieu leur rend leur fortune. Dieu est encore parmi eux ; Israël reconnaît la présence salvatrice de Dieu et est vengé. Les autres nations sont jugées avec sévérité ; sinon, elles le seront, à la fin des temps.

Début.

Amos – Am

Vers l'an -750, Amos entendit l'appel du Seigneur lui demandant de prophétiser aux tribus du nord. Il quitte Tekoa, un village en banlieue sud de Jérusalem pour se rendre au Nord. Israël est partagée en deux royaumes. Les temps sont prospères, mais la société est corrompue et Dieu est ignoré. Ce livre est tout ce que nous savons d'Amos. Il parle comme un individu indépendant de la cour royale. Il prédit que Dieu punira Israël, Juda et les pays environnants. Il prédit également la chute d'Israël. Et dans quelques décennies, le royaume du nord sera conquis par les armées assyriennes.

Abdias – Ab

Jonas – Jon

Jonas est un prophète, mais il ne ressemble à aucun des autres dont un livre porte le nom. Certains, comme Jérémie, ont entendu l'appel de Dieu à contre-coeur, mais sont ensuite sautés à pieds joints dans la mission à laquelle Dieu les avait appelés. Jonas, lui, fait tout ce qu'il peut pour éviter de devoir accomplir la volonté de Dieu ; il est donc la satire d'un prophète. Le livre débute par l'appel divin de Jonas : « Lève-toi, va à Ninive [...] et crie contre elle ! car sa méchanceté est montée jusqu’à moi. » La réaction de Jonas est de tenter d’échapper à la présence de Dieu. Lorsqu'il est appelé une deuxième fois, il se rend à la capitale de l’Assyrie et ses résidents se repentent de leur caractère difficile. Une morale de ce livre est que Dieu se préoccupe des autres peuples, y compris des peuples ennemis d’Israël.

Michée – Mi

Michée fut le dernier des prophètes du huitième siècle. Il était du Sud-Ouest de la Judée, à l'ouest d'Hébron. Il se préoccupait de justice sociale et était totalement indépendant des chefs religieux et politiques.

Les temps sont durs : l'Assyrie a capturé Damas et la Samarie. Jérusalem était assiégée en 701 av. J.-C. Mais elle fait également face à des dangers internes : ses chefs acceptent des pots-de-vin, les commerçants volent les consommateurs et l'on prie aussi des dieux païens. Michée prêche à propos du péché et de la punition, car le peuple a rejeté Dieu. La punition qui approche est le résultat de leur péché. Mais même là, il y a toujours espoir : du noyau des fidèles sera établie le nouvel Israël et son chef sera un vrai pasteur qui apportera la paix.

Début.

Nahoum – Na

Habaquq – Ha

Ce livre est un des douze prophètes mineurs, mineurs signifiant surtout qu'il s'agit de courts livres. Ce livre débute par un dialogue entre le prophète et Dieu, afin de découvrir pourquoi les Israélites ont souffert d'invasions étrangères. Dieu y annonce qu'il réglera le sort des méchants au temps opportun et qu'il vengera alors les fidèles. Suivent alors cinq malheurs pour la nation pervertie. Le dernier chapitre est un psaume conçu pour la liturgie. Il est possible que ce livre ait été écrit lorsque Babylone était une puissance mondiale, soit entre -608 et -598.

Sophonie – So

Au chapitre 1, verset 1, Sophonie nous dit qu'il descend d'Ézéchias, vraisemblablement le roi qui régna sur la Judée de 715 à 687 av. J.-C. Ce prophète connaît bien Jérusalem et sa cour. Comme il ne dénonce pas un roi (contrairement aux autres prophètes), on pense qu'il est de famille royale. Ce verset nous dit également que son ministère a commencé durant le règne du roi Josias, le grand réformateur. Mais comme il dénonce la corruption dans les affaires religieuses, on pense que ses prophéties datent d'avant 621 av. J.-C. Ce livre prédit que Juda tombera parce qu'il ne suit pas les voies du Seigneur ; il juge aussi sévèrement les autres nations. Par contre, les derniers chapitres apportent réconfort et consolation aux habitants de Jérusalem qui attendent patiemment le Seigneur et servent Dieu. Ils se réjouiront lorsque Dieu viendra parmi eux.

Aggée – Ag

Le texte nous dit exactement à quel moment le prophète Aggée l'a écrit : en l'an -520, lorsque les premiers exilés à Babylone reviennent à Juda. Les Babyloniens ont été défaits par les perses en -539. Les perses furent bienveillants et permirent aux Juifs de retourner en Terre promise — ils les y aidèrent, même. Cependant, la Terre promise n'est plus qu'une fraction de la superficie originale. Le message que Dieu fait transmettre par Aggée est terre à terre : rebâtissez le Temple afin que Dieu ait encore un habitacle sur terre.

Zacharie – Za

Malachie – Ml

Nous ne connaissons aucun prophète Malachie ; il est donc vraisemblable que ce livre fût nommé d'après un passage bien connu dans un judaïsme plus récent. Ml 3, 1 parle de « mon messager », malaki en hébreu. Ce livre fut écrit plusieurs générations après le retour au pays des israéliens et la reconstruction du Templs. Le prophète adresse son message de jugement aux prêtres corrompus et donne l'espoir d'un futur messager divin. Dieu viendra alors juger, purifier et mettre fin à cette ère. On s'attend alors à ce que ce messager, dont on parle en Ml 4, 5, soit Élie.

Début.

Les livres deutérocanoniques

Ce sont les livres de Tobie, de Judith, d'Esther (en partie), des Maccabées, de la Sagesse, de l'Ecclésiastique, de Baruch et de Daniel (en partie).

Début.

 

Les évangiles

On retrouve quatre évangiles : les trois premiers évangiles, Matthieu, Marc et Luc qui sont synoptiques, ou quasi chronologiques, et le quatrième, celui de Jean, que l’on pourrait qualifier « de pur message de la Bonne Nouvelle ».

L’évangile selon saint Matthieu – Mt

Bien qu'il s’agisse du premier évangile du Nouveau testament, c’est probablement le deuxième à avoir été rédigé. Les spécialistes reconnaissent des emprunts de l’évangile selon saint Marc et d’une source de proverbes regroupant des proverbes de Jésus et désignée sous le nom de Q (pour Quelle).

L’auteur démontre une compréhension de la culture et de la religion juives qui est absente des autres évangiles. Ce livre a vraisemblablement été écrit en l’an 50 ou 60 de notre ère, et s’adresse principalement à une audience de Juifs.

L’évangile selon saint Marc – Mc

Les témoins des événements de la vie et de la mort de Jésus se font vieillissants. Le besoin se fait donc sentir de coucher sur papier un synopsis de sa vie. Selon la tradition, Marc, alors à Rome, écrivit ce dont Pierre se souvenait. Cet évangile met l’accent sur la crucifixion et la résurrection de Jésus en tant qu’éléments clés pour comprendre qui était Jésus. Les autres évangélistes synoptiques (Marc et Luc) ont puisé leur source dans l’évangile selon saint Marc. Marc est vraisemblablement le Jean surnommé Marc dont on parle en Actes 12, 12, car la maison de sa mère était un lieu de rencontre des croyants.

Début.

L’évangile selon saint Luc – Lc

L’auteur du troisième évangile synoptique est Luc, un médecin qui accompagnait Paul dans certaines de ces missions. Luc s’inspire de trois sources : Marc (par l’évangile selon saint Matthieu, une collection de proverbes désignée sous le nom de Q, pour Quelle), et sa propre source.

Cet évangile met l'accent sur l'amour de Dieu pour les pauvres, les déshérités, les minorités, les laissés-pour-compte, les pécheurs et les lépreux. Les femmes sont plus présentes que dans les autres évangiles. Luc n'utilise jamais des termes sémites, ce qui nous laisse croire qu'il s'adressait principalement aux gentils (les non Juifs).

L’évangile selon saint Jean – Jn

Contrairement aux autres, l’auteur de ce quatrième évangile, Jean, ne cherche pas à recréer la chronologie de la vie de Jésus. Il cherche plutôt « à écrire pour que vous soyez amenés à croire que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et qu’en croyant en lui vous viviez en son nom ». Jean présente des signes, des miracles, pour l'aider à réaliser cet objectif.

Début.

Les Actes des apôtres – Ac

Ce livre est la suite de l’évangile selon saint Luc. En commençant par l’ascension de Jésus, Luc décrit les débuts de l'Église. Même s’il ne s’agit surtout pas d’une histoire complète, ce livre décrit l’expansion de l'Église de Jérusalem à toute la Palestine puis jusqu’en Grèce. Il souligne comment le Christianisme a jailli du judaïsme; il souligne les difficultés qu’a rencontrées l’Église lorsqu’elle a décidé d'admettre les païens (les Gentils) en son sein. L’Esprit-Saint guide et renforcit l’Église tandis qu’elle s’étend sur une bonne partie de l'empire romain.

Début.

Les épîtres pauliniennes

La plupart de ces épîtres ont été écrites par Paul. Toutefois, plusieurs épîtres de ce groupe, qui avaient été attribuées à Paul, ont plutôt une autre origine.

L’épître aux Romains – Rm

Bien qu’elle ne fut pas la première à être écrite, l’épître de Paul aux Romains est la première du Nouveau Testament. Paul l’adresse à l’Église de Rome qui comprend des Juifs et des gentils (des non-Juifs). Son thème principal est l’essence de la bonne nouvelle du Christ, sauveur de tous les peuples. Cette lettre fut probablement écrite en l’an 57 de notre ère, alors que Paul achevait sa troisième mission dans les pays de l’est de la Méditerranée. Fait inusité : elle était destinée à une Église que Paul n’avait pas visité.

La première épître aux Corinthiens – 1 Co

Corinthe était un port important et se trouvait sur la route qui reliait la péninsule de Péloponnèse au centre de la Grèce. En plus d’être un centre industriel et naval, c’était aussi un carrefour artistique. Ses habitants venaient de nombreuses régions.

Dans cette épître, Paul répond à deux lettres qu’il a reçues à propos du manque d’harmonie et des dissensions au sein de l’Église de Corinthe qu’il a fondée. Paul écrivit cette lettre à Éphèse (maintenant en Turquie), probablement en l’an 57 de notre ère.

La seconde épître aux Corinthiens – 2 Co

Voici une lettre écrite dans un style commun au premier siècle de notre ère. Nous savons que Paul l’écrivit en Macédoine après avoir quitté Éphèse, probablement à l’automne 57. On y voir un portrait de Paul : un homme sensible, heurté par l’incompréhension et les maléfices de ces frères chrétiens bien-aimés, mais prompt à les féliciter lorsqu’ils le méritent. L’objectif premier de cette lettre est de combattre les démons qui ont surgi au sein des communautés chrétiennes de la péninsule grecque achéenne.

Début.

L’épître aux Galates – Ga

À Galate, plusieurs prédicateurs disaient que pour se convertir au christianisme, il fallait d’abord se convertir au judaïsme, et qu’un chrétien doit observer la loi de Moïse. Paul écrivit cette lettre pour réfuter cet argument et rappeler que l’on vient en union avec Dieu en ayant foi dans le Christ et non en observant des rites. Ce livre est une charte des libertés chrétiennes ; il est essentiel à la transformation du Christianisme (alors une secte du judaïsme) en une religion mondiale. Les Galates est une région du centre de la Turquie, colonisée peu après 300 av. J.-C. par les Celtes. La ville moderne d’Ankara est dans cette région.

L’épître aux Éphésiens – Ép

Cette lettre de Paul fut écrite alors que Paul était en prison, probablement à Rome. Bien que la Bible indique qu’elle fut adressée à l'Église d’Éphèse, certains manuscrits anciens ne précisent pas le destinataire en Ép 1, 1. Cela signifierait donc qu’Éphésiens fut une lettre circulaire envoyée à un certains nombre d’Églises. Si tel est le cas, cela serait une primeur, car nous ne connaissons aucune autre lettre circulaire de cette époque.

Ce livre célèbre la vie de l’Église, une communauté unique fondée par Dieu grâce au travail du Christ qui est à sa tête et à la tête de la création tout entière.

L’épître aux Philippiens – Ph

C’est de prison que Paul écrivit cette lettre aux gens de Philippes, une colonie romaine prospère du Nord de la Grèce. Nous ne savons pas s’il était emprisonné à Éphèse ou à Rome, mais il semble qu’il était assigné à résidence.

Cette épître était peut-être formée de trois lettres. Elle contient de nombreuses références personnelles, elle exhorte les membres de l’Église philippienne à vivre une vie chrétienne et à avoir une conduite éthique, puis elle présente Timothée et Epaphrodite comme ses représentants et les met en garde contre les esprits légalistes ou libertins. Enfin, Paul remercie la communauté pour son soutien matériel.

Début.

L’épître aux Colossiens – Col

Colosses était une ville située au sud-ouest de la Turquie moderne. Elle avait une industrie lainière et textile florissante et une forte composante juive. Il semble que la plupart des chrétiens étaient des non-juifs. Bien que l’on a longtemps cru que cette épître ait été écrite par Paul, on a maintenant plusieurs raisons de penser qu’il n’en est pas l'auteur. La principale raison est que ce texte met l’accent sur ce que Dieu a déjà fait pour son peuple, tandis que Paul met généralement l’accent sur ce que Dieu fera ultérieurement (néanmoins, certains estiment que Paul changea d’opinion vers la fin de sa vie). Cette lettre décrit également certains mauvais enseignements qui étaient dispensés dans les églises. Certains exégètes considèrent cela comme une indication manifeste d’une rédaction plus tardive. À cette époque, écrire un texte au nom d'un auteur respecté était une pratique acceptée et même considérée comme un honneur.

La première épître aux Thessaloniciens – 1 Th

Cette lettre est peut-être le plus ancien livre du Nouveau Testament. Paul fonda cette Église (avec Silvanus et Timothée) au cours de son second périple missionnaire. Comme mentionné au chapitre 17 des Actes, il dut quitter la ville à cause des persécutions. De nombreux grecs qui avaient déjà loué Dieu, de nombreux païens et des « femmes importantes » sont devenus chrétiens. Cette lettre fut écrite d’Athènes pour renforcir la foi des nouveaux chrétiens.

La seconde épître aux Thessaloniciens – 2 Th

Cette épître a peut-être été écrite pour contrer l’idée que la fin des temps était proche : un message que les chrétiens de Thessalonique ont reçu d’un faux enseignant ou d’une lettre qui avait faussement été présumée écrite par Paul. On y écrit que certains événements doivent se produire avant que le Christ revienne, et que ces événements ne se sont pas encore produits et qu’il peut s’écouler beaucoup de temps avant qu’ils se produisent. On y promet également que ceux qui persécutent les membres de la communauté seront punis par Dieu à la fin des temps. Les exégètes se demandent si Paul est l’auteur de cette lettre, car si la structure du texte est identique à celle de la première épître aux Thessaloniciens, les idées véhiculées sont présentées dans un style fort différent.

Début.

La première épître à Timothée – 1 Tm

Désignées sous le nom d’épîtres pastorales, les deux épîtres à Timothée et l’épitre à Tite ont un style littéraire et un vocabulaire fort différent des épîtres dont nous sommes sûrs que Paul est l’auteur. Elle présentent une Église plus institutionnelle. C’est pourquoi la plupart des exégètes pensent qu’elles furent écrites environ une génération plus tard que les épîtres de Paul.

La seconde épître à Timothée – 2 Tm

Désignées sous le nom d’épîtres pastorales, les deux épîtres à Timothée et l’épitre à Tite ont un style littéraire et un vocabulaire fort différent des épîtres dont nous sommes sûrs que Paul est l’auteur. Elle présentent une Église plus institutionnelle. C’est pourquoi la plupart des exégètes pensent qu’elles furent écrites environ une génération plus tard que les épîtres de Paul.

L’épître à Tite – Tt

Dans l'épître aux Galates et dans la seconde épître aux Corinthiens, on présente Tite comme compagnon de Paul. L'auteur écrit à Tite et lui donne des instructions pour gérer les nouvelles églises en Crête. L'auteur était-il Paul ou était-ce quelqu'un qui écrivait en son nom, par respect pour l'individu et sa théologie ?

Désignées sous le nom d'épîtres pastorales, les deux épîtres à Timothée et l'épitre à Tite ont un style littéraire et un vocabulaire fort différent des épîtres dont nous savons que Paul est l'auteur. Elle présentent une Église plus institutionnelle. C'est pourquoi la plupart des exégètes pensent qu'elles furent écrites environ une génération plus tard que les épîtres de Paul.

Début.

L’épître à Philémon – Phm

Voici la plus courte des épîtres écrites par Paul. Paul envoie Onésime, un esclave qui s’est enfui et récemment converti au christianisme, voir son maître avec cette missive. Paul ne traite pas de l’esclavage institutionnalisé, mais, s’appuyant sur le concept de l’amour, il plaide auprès de Philémon pour qu’il reprenne Onésime et le traite comme un frère chrétien.

De nombreux siècles plus tard, c’est sur la base des concepts de cette lettre que l'esclavage fut aboli en Occident. Bien que les idées véhiculées soient similaires à celles des autres épîtres, on constate ici que Paul fait preuve de tact et de délicatesse. Lorsqu’il écrivit ces lignes, Paul était en prison, probablement à Éphèse.

Début.

L’épître aux Hébreux – Hé

Exception faite des versets de conclusion qui ont peut-être été ajoutés plus tard, ce livre est un traité (ou un sermon), et non une lettre. Le nom du livre vient de son approche du christianisme : il est présenté en termes judaïques. L’identité de l'auteur est inconnue ; Origène dit aux environs de l'an 200 « que seul Dieu sait qui a écrit la lettre aux Hébreux ».

Ce livre présente une analyse détaillée, qui défend la thèse de la suprématie absolue et de la suffisance du Christ comme médiateur et révélateur de la grâce de Dieu. Fondant son argumentation sur l’Ancien Testament, l’auteur soutient que le Christ est supérieur aux prophètes, aux anges et à Moïse. Le Christ est le grand prêtre suprême et son sacrifice est beaucoup plus significatif que celui des prêtres lévites. Jésus les le grand prêtre céleste qui a accompli le véritable sacrifice pour expier les péchés de l'humanité ; néanmoins, il est fait de la même chair et du même sang que ceux qu’il est venu sanctifier.

Début.

Les épîtres catholiques

L'épître de Jacques – Jc

Bien que l’épître de Jacques débute comme une lettre, elle est une exhortation à la bonne conduite. Les chrétiens se retrouvent dans un monde qui leur est étranger : un monde rempli d’immortalité et de maléfices. Ils sont appelés par une foi qui n’est pas que théorique ou abstraite, mais qui intervient dans tous les aspects de leur vie. Dans un monde où les épreuves et les échecs abondent et où les pauvres souffrent aux mains des riches, l’auteur les exhorte à la joie, à l'endurance et à la sagesse, ainsi qu’à attendre le retour du Seigneur dans la gloire en priant avec confiance et en répondant fidèlement à la parole libératrice de Dieu. Le public cible semble être un groupe de communautés judéo-chrétiennes de l'extérieur de la Palestine.

Traditionnellement, l’Église considérait que l’auteur de ce livre est Jacques, le frère de Jésus. Néanmoins, son excellente syntaxe grecque, l’acceptation des canons et l’absence de préoccupations sur la pureté rituelle laissent croire que ce texte a été rédigé par un autre auteur. Celui-ci aurait écrit au nom de Jacques, afin d’assurer la reconnaissance de son oeuvre.

La première épître de Pierre – 1 P

Un ancien de Rome écrivit cette exhortation pastorale aux personnes en charge des Églises d’Asie mineure. (Babylone est un nom de code habituel pour désigner Rome — cf. Apocalypse 17, 5-6.) Bien que la salutation d'ouverture indique que Pierre en soit l’auteur, la plupart des exégètes contemporains s'entendent pour dire qu’elle lui fut attribuée pour lui donner plus d’importance (une pratique courante à l'époque). Les destinataires sont des païens ruraux : des résidents et des esclaves domestiques d’Asie mineure. Les chrétiens doivent s’attendre à souffrir, à être ostracisés et à se faire crier des noms, car ils sont dans une culture païenne. Mais même s’ils sont étrangers dans ce monde, Dieu leur donne « une nouvelle naissance... un héritage impérissable et qui ne se tarit pas (1 P 1, 3-4).

La seconde épître de Pierre – 2 P

L’auteur écrivit cette lettre alors qu’il approchait de la mort. Il souhaitait laisser aux chrétiens un témoignage : un énoncé de ce qu’implique le fait d’être un chrétien, sur la façon dont ils devaient vivre pour être jugés dignes du royaume lors du retour du Christ. La plupart des exégètes croient que l’auteur ne peut pas être Pierre car le texte ne peut avoir été écrit avant l’an 90 de notre ère et Pierre était alors mort. Ainsi, on réfère aux lettres de Paul comme « les Écritures ». Ces lettres furent intégrées à la collection des écrits chrétiens longtemps après la mort de Paul.

Début.

La première épître de Jean – 1 Jn

Cette épître s’adressait à un public général, contrairement aux épîtres de Paul. Comme elle partage le style, la phraséologie et des expressions de l’évangile selon saint Jean, il est fort probable qu’elle fût écrite par le même auteur. Elle semble avoir circulé dans plusieurs Églises. Son auteur cherche à combattre l’hérésie, dont la pensée que l’esprit est entièrement bon et que la matière est entièrement mauvaise. Jean dit à ses lecteurs que la moralité et les comportement éthiques sont importants pour tout chrétien.

La seconde épître de Jean – 2 Jn

La troisième épître de Jean – 3 Jn

L’épître de Jude – Jude

Début.

L’Apocalypse – Ap

L’Apocalypse est le dernier livre de la Bible et est en quelque sorte un résumé de la Bible tout entière. Il s’agit d’une révélation, d’une vision qui prédit le futur et présente une interprétation du passé. Ce livre traite de la lutte entre le bien et le mal et de la victoire ultime du Christ. L’auteur de cet écrit en langage symbolique incite les chrétiens à conserver la foi dans cette période de persécutions. Ce texte est difficile à comprendre parce que nous ne connaissons pas la signification des symboles utilisés (ex.: les animaux).

Début.

 

Vous désirez utiliser ces commentaires ?
Lisez-vous ces Commentaires régulièrement ? Les utilisez-vous dans votre paroisse ou dans un groupe de discussion ? Nous vous saurions gré de respecter les limites stipulées à la page des droits d’auteur avant de les diffuser dans votre paroisse ou d’en faire tout autre usage. Si vous les appréciez ou si vous les trouvez utiles, nous vous invitons à placer un lien sur votre propre site.

WEBMESTRE

Église de l’Avent
Diocèse de Montréal
Église anglicane du Canada

Les Commentaires sont préparés par à partir de sources fiables, puis validés par du diocèse anglican de Montréal. Ils ont ensuite été traduits et adaptés par .

Ces Commentaires sont un ministère du diocèse anglican de Montréal (Québec, Canada). Ils ne sont pas exhaustifs et ne constituent pas une interprétation théologique officielle de l’évêque ni du synode diocésain.

Adresse du site : http://montreal.anglican.org/commentaires/

 

© 2000, Chris Haslam
© 1998, 2000-07-24