Monsieur,
Madame,
Voilà près d’un an que des dirigeants de l’Église anglicane du Canada discutent avec le gouvernement du Canada pour tenter de régler les poursuites qui découlent de l’expérience des pensionnats pour amérindiens. Nous souhaitons ardemment en arriver à trouver une solution qui procure une compensation équitable pour les victimes de sévices et qui nous permet de contribuer à panser leurs plaies.
Ironiquement, le ministère de la Justice s’est engagé dans une voie qui empêchera justement d’atteindre ces objectifs. Car le ministère de la Justice est littéralement en train de mettre mon Église en faillite !
J’estime répréhensible un tel comportement du ministère de la Justice et je vous demande d’agir dès maintenant pour y mettre fin. Si vous causez la faillite de notre Église, le gouvernement devra quand même payer tous les frais relatifs aux décisions des tribunaux et l’Église ne sera plus là pour fournir l’argent et les ressources humaines nécessaires à la réconciliation. Une telle approche est-elle à l’avantage de quelqu’un ? Non !
En 1993, notre primat avait présenté des excuses officielles aux autochtones lésés par leur séjour au pensionnat. Établi en 1991, notre fonds de thérapie a déjà distribué près de 600 000 $ en allocations. Nous acceptons notre responsabilité et nous sommes prêts à continuer de consacrer des ressources humaines et financières pour poursuivre ce travail de thérapie et de réconciliation.
Je vous demande respectueusement d’utiliser votre influence durant la Période des questions et de toute autre façon possible, afin d’encourager le gouvernement à mettre fin à son approche procédurière et à faire preuve de bon sens élémentaire dans l’intérêt de ceux qui ont besoin de notre aide.
Nous demandons au gouvernement de prendre le leadership pour rechercher une meilleure solution pour remédier à l’héritage des pensionnats. Nous voulons que le gouvernement accepte ses responsabilités en prenant à sa charge les coûts légaux et les règlements financiers. Mais surtout, nous voulons que le gouvernement cherche d’autres avenues que les recours devant les tribunaux. Car nous voulons que notre Église concentre ses ressources à la réconciliation. N’est-ce pas là une approche logique, raisonnable et qui fait preuve de compassion ?
Je vous presse donc d’agir dès maintenant pour
résoudre ce problème urgent avant qu’il soit trop tard. J’aimerais également
connaître votre point de vue sur ce sujet.
Sincèrement,
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Ce document est une traduction de celui que l’on retrouve au site de l’Église anglicane du Canada. Le dossier complet en anglais se trouve ici.
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Jim Boyles,
archidiacre et secrétaire général
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